Dans les environs du village se retrouvent des fragments d’une chaussée qui pourrait être une ancienne voie romaine. Il existe également des traces d’un ancien bâtiment qui aurait pu être un ancien fanal.
Ancienne chatellenie, Varaize abritait un château dont il ne reste que quelques ruines.
L’église Saint-germain a été construite au IX ème siècle.
Le village a été le lieu d’une bataille en 1585 entre les troupes royalistes du duc de Mayenne et les calvinistes défendant Saint-Jean-d’Angély.
Meurtre de mon ancêtre originaire de Varaize : Ref : Histoire Passion Saintonge Aunis Angoumois
par André Cartin (descendant par sa mère Yvette Demelle)
MEURTRE du Maire de Varaize et de six autres individus, les 22 et .
Deux perturbateurs, Laplanche et Labru, en passant par Varaize, insinuent aux paysans que les nouvelles lois leur ordonnent de ne plus payer les terrages et autres droits féodaux. Les juges de Saint-Jean-d’Angely lancent une prise de corps contre Laplanche.
Des femmes, armées de fourches et de bâtons, s’avancent pour délivrer cet honnête homme qui leur donnait de si bons conseils, selon les expressions de la multitude révoltée ; on jette du sable dans les yeux des chasseurs. Un coup de fusil tiré par un paysan sur eux, les excite à la vengeance. Une balle atteint l’agresseur ; il est mort. Les femmes redoublent de fureur. Une voix ordonne de faire feu. Trois d’entre elles tombent mortes, et deux hommes sont blessés.
À la vue des cadavres, les habitants de Varaize sonnent le tocsin, et se répandent dans les campagnes voisines, en criant : Point de Directoire ! point de District ! tout cela achève de ruiner le pays. Leur ressenti¬ment est dirigé principalement sur leur Maire, nommé Latierce. Cependant il était connu par trente ans de probité. On l’arrête ; on l’attache un moment sur les cadavres ; puis on le traîne vers un moulin, dans l’intention de le pendre à une des ailes ; un motif sanguinaire suspendit l’exécution, afin d’en faire partager le spectacle à l’une des paroisses voisines ;
le fils de Latierce échappe par un bonheur inoui. On voulait l’associer aux tourmens de son père. L’infortuné demande comme une grâce la mort qu’on lui refuse, pour épuiser auparavant ses forces par une torture continuelle. Il passe la nuit dans les plus douloureuses angoisses. Le lendemain on le mène à Saint-Jean-d’Angely, pour aggraver son supplice. Près de deux mille paysans des paroisses de Varaize, d’Ajeac, Fontenet, Aumagne, Argenteuil-les-Églises, Saint-Julien de l’escap, Vilpouse, Lepin, etc., s’avancent tumultueusement le , avec leur proie enchaînée. Les chasseurs bretons sont consignés dans leurs casernes. Ces deux mille forcenés demandent l’élargissement de Laplanche ; on le leur accorde, sous la condition de mettre en liberté le Maire de Varaize ; l’échange est accepté. Mais à peine Laplanche leur est-il rendu, qu’ils se préparent à massacrer Latierce. Ils firent expirer leur victime dans une longue et cruelle agonie ; et le cadavre resta un jour entier exposé à la curiosité barbare.
Les lois, dès le surlendemain, reprirent leur empire, et ce meurtre atroce fut poursuivi en vertu d’un long décret rendu après avoir entendu le comité des rapports.
L’Assemblée nationale décrète qu’elle prend sous sa protection immédiate la femme et les enfants de M. Pierre Nicolas Joseph Latierce, maire de Varaize, qui a sacrifié sa vie à ses devoirs, et que, sur le compte qui sera rendu à l’Assemblée par le département de la Charente-Inférieure, il sera pourvu, s’il est nécessaire, à la subsistance et aux besoins de la famille de ce généreux citoyen.
Source: Wikipedia